Après 2 jours sans électricité, une photo des plantations nous est arrivée.
Lundi 9, Pierre, le jardinier, a creusé un gros trou dans le sol très rocheux, pour y installer trois bougainvilliers (un rose, un blanc, un rouge). Ce sont ensuite des œillets d’Inde qui s’aligneront le long de la plate-bande pour fleurir les abords de la maternité. Ces fleurs poussent très bien à Kaya. Dans les prochains jours, il faudra beaucoup les arroser pour qu’elles prennent racine et se sentent à l’extérieur, aussi bien que les patientes à l’intérieur. Un accueil extérieur agréable est important pour mettre en confiance les futures parturientes.
Mardi 10, l’harmatan souffle fort sur Kaya. Ce vent du désert veut peut-être montrer qu’il désapprouve le départ de Rachel et Rémy… Va savoir ! En apprenant les températures négatives relevées en Alsace, les autochtones demandent à Rachel et Rémy s’ils sont prêts à affronter la Sibérie.
Mercredi 11, pas de problème pour nos « baroudeurs » : ils ont emmagasiné tant de chaleur atmosphérique et humaine qu’ils sont prêts à affronter toutes les Sibérie du monde ! Leurs valises se bouclent car le retour est proche.
Avec ces lignes s’achève le dernier numéro des DNK de ce début d’année 2015.
Que vous soyez à Kaya ou ailleurs, gros mokrés à tous et à bientôt pour les informations Wendkouni !
Un grand Merci à notre amie « Mamireille « qui encore une fois a décliné avec talent, délicatesse et humour ..notre séjour au Burkina Faso
Merci « Mamireille » de nous avoir décrit le voyage de Rachel et Rémy avec autant d’humour et de tendresse.
Nous sommes souvent sollicités par des amis qui demandent des nouvelles « fraîches » de Kaya. Des nouvelles « fraîches » qui ont la chaleur réconfortante des paroles de Mireille, la simplicité d’un bout de saucisson alsacien dégusté avec Sigmann le petit « seyala » en bois, de l’accueil fleuri pour les futures et jeunes mamans, des sourires des bébés et de l’affection de tous nos amis de là-bas, à KAYA.
Merci, parce que nous avons ainsi pu voyager avec Rachel et Rémy.
Au fait… vous repartez quand…. car nous en voulons encore des petites histoires… pour nous puncher la journée !